Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility Édition 2022 | ST-ART

Édition 2022

Modules éditoriaux
affiche Waiting for the God

ENTRE CINÉMA ET PHOTOGRAPHIE

Pour sa 26è édition, ST-ART a croisé les pratiques artistiques et exploré les liens entre cinéma et photographie. Cette thématique a été portée :

  • par l’association inédite avec « Strasbourg art photography » ou Mois de la photographie, qui avait lieu pour la 1ère fois au mois de novembre (et non au printemps) et dont ST-ART était la clôture,
  • par la présentation, au coeur de la foire, d’un projet d’exposition intitulée « Cinéma et photographie, un lien si sensible » porté par Ryo Tomo, directeur du festival Strasbourg art photography,
  • par une exposition vidéo avec l’invitation de Patricia Houg à l’artiste Tim White-Sobieski,
  • par la création d’un secteur dédié aux galeries présentant des photographes contemporains ou historiques.
Texte alternatif

UNE OEUVRE MONUMENTALE POUR LA NEF

La participation de Stream Art Gallery au salon ST-ART prendra différentes formes : outre un stand d’exposition de 35m2, la galerie exposera son artiste Angela Glajcar dans la Nef du Parc des Expositions. Cette oeuvre monumentale accueillera ainsi les visiteurs à leur arrivée.

Angela Glajcar est une artiste contemporaine allemande dont le matériau de prédilection est le papier ; d’un mille feuille explosé, elle découpe, déchire, arrache, pour former des excavations inspirées des glaciers, des gouffres, de vortex imaginaires…

Texte alternatif

HOMMAGE À JEAN GRESET

Sur une initiative de la Direction du salon et de son Comité de sélection, constitué de Georges-Michel Kahn et Rémy Bucciali, un hommage à Jean Greset, fidèle de ST-ART et spécialiste de l’art brut et l’art singulier, lui a été rendu sur la foire.

En près de trente-cinq ans, son activité de galeriste a permis d’imposer aux regards de la province un bon nombre d’artistes autour du fil directeur de l’abstraction géométrique. Le repérage dans cette mouvance de la géométrisation de l’espace pictural qu’elle prenne le nom d’abstraction, d’art concret, d’art construit ou d’art géométrique, constitue la dimension première de son activité. C’était une référence majeure sur le territoire français en la matière.
Mais ce regard de référence s’accompagnait d’une marotte particulière, l’art brut et l’art singulier, ces oeuvres qui ont été présentées en guise d’hommage.

Jean s’inscrit alors dans les modes d’approches contemporains des expressions que l’on nommait celles de la folie et qui deviennent celles de la puissance créatrice.

Ceux sont elles que nous avons eu le plaisir de vous montrer en matière d’hommage à notre ami et regretté Jean Greset.

(d’après des textes de Louis Ucciani)

La belle captive

LA BELLE CAPTIVE

Sur une proposition de Ryo Tomo, le couple d’artistes strasbourgeois Dool a présenté son installation « La Belle captive ».

Conçue et réalisée par Dool (Diane Ottawa et Olivier Lelong), l’installation « La belle captive » s’inspire de l’œuvre de Magritte et du film d’Alain Robbe-Grillet. Il s’agit ici d’une installation à média mixtes, principalement composé de photographies numériques et de vidéo. La belle captive chez Magritte représente une mise en abîme dans laquelle il est possible de plonger, et nous donne à penser les liens qui existent entre différents niveaux de représentations dans la peinture, le roman, le cinéma et la photographie.

simon berger

LA PERFORMANCE DE SIMON BERGER

Pour ST-ART, l’artiste Simon Berger et la Galerie Mazel ont présenté une performance au cours de laquelle l’artiste a réalisé une oeuvre de 150 x 150 cm sur du verre. 

Briser du verre est généralement considéré comme une mauvaise action, plus souvent comme un acte de vandalisme. Mais que diriez-vous si cette destruction pouvait en fait se révéler d’une beauté éclatante ? Cet artiste suisse nous a montré comment nous pouvions briser le verre et trouver de nouvelles façons de percevoir des matériaux du quotidien.

Après trois ans de recherche et de tentatives, Simon Berger a découvert le moyen de fissurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires de ce matériau fragile en de remarquables portraits.

Plus qu’un simple exploit, son travail révèle que lorsque nous apprenons à regarder un objet de manière créative, et à voir plus que ce qui apparaît devant nous, il n’y a pas de limite aux surprises que nous pouvons découvrir.